Les 5 principales raisons de ne pas choisir la neurologie comme carrière

Les 5 principales raisons de ne pas choisir la neurologie comme carrière

Objectif :

Comprendre ce qui pousse les étudiants en médecine à choisir une carrière en neurologie et ce qui dissuade les étudiants de devenir neurologues.

Contexte :

Le fardeau des maladies neurologiques est de plus en plus lourd, et le besoin d’une main-d’œuvre plus nombreuse en neurologie ne cesse de croître. La neurophobie a été définie pour la première fois en 1994 comme une affection courante chez les étudiants en médecine, “une peur des sciences neurales et de la neurologie clinique qui est due à l’incapacité des étudiants à appliquer leurs connaissances en sciences fondamentales à des situations cliniques”.

Conception/Méthodes :

Nous avons envoyer un questionnaire anonyme à tous les étudiants en médecine de quatrième année des années universitaires 2017-2018 et 2018-2019 à la faculté de médecine de l’université de Boston. Le sondage a évalué les attributs personnels et académiques des étudiants en médecine, ainsi que les principaux facteurs qui les ont influencés à s’appliquer (ou non) à la neurologie.

Résultats :

Nous avons recueilli 50 réponses complètes à notre enquête. Les étudiants qui ont postulé en neurologie (N = 9) se sont décrits comme calmes, curieux et introspectifs ; 4/9 avaient une formation en neurosciences ; ils étaient attirés par le puzzle, la complexité et l’examen neurologique ; l’expérience de stage en troisième année était cruciale dans leur prise de décision.

Les étudiants qui n’ont pas postulé en neurologie (N = 41) se sont décrits comme actifs, amusants et extravertis ; 4/41 avaient une formation en neurosciences ; ils ont été dissuadés par les options limitées de traitement des maladies chroniques, le rythme lent de traitement des troubles et le défi que représente la neuroanatomie. Les deux groupes considéraient l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée comme très important pour eux et le potentiel de gain n’est que modérément important pour eux.

Conclusions :

Nos résultats aident à élucider les principaux facteurs contribuant à la neurophobie, et le ciblage de ces facteurs, dont certains sont des mythes, promet d’augmenter le recrutement dans le domaine fascinant de la neurologie.